
Publiée en 1887, « Vérotchka » était l’une des œuvres préférées de Anton Tchekhov.
«Votre Vérotchka est très glorifiée par les critiques…», écrivait son frère aîné.
Un des ses amis a fait remarquer à Tchekhov: « Il me semble que vous vouliez décrire non pas un cas particulier, mais une catégorie de personnes modernes qui, selon les circonstances de leur vie actuelle, se sont fanées comme une fleur. Ils veulent aimer mais ils ne peuvent pas. »
Le héros du récit « Vérotchka » (diminutif d’un prénom féminin Véra) est Ivan Ognev – jeune fonctionnaire. Il est sur le point de quitter la petite ville de province et le manoir de Kouznetsov, son hôte au cours de ce long voyage officiel. La fille de Kouznetsov – Véra – propose de le raccompagner jusqu’à la forêt. Là, la jeune femme avoue son amour à Ognev. La tristesse et l’atmosphère sentimentale de départ disparaissent soudainement pour lui, cédant la place à un vif sentiment de gêne, pitié et culpabilité incompréhensible. Ivan, répondra-t-il à son amour?
